Le 9 décembre 2020, l’ANI a introduit le mot « conditions » dans l’expression « Qualité de vie au travail » (QVT) pour qu’elle devienne « Qualité de vie et des conditions de travail » (QVCT). Ce changement est inscrit dans le Code du travail depuis le 31 mars 2022. Comment peut-il se traduire en actions concrètes dans votre entreprise ? Nos 5 conseils.
Ce changement n’est pas seulement sémantique. L’objectif est de redonner du corps à cette notion, parfois vidée de son sens par des entreprises ayant brandi les baby-foot comme étendard de la QVT. Retour sur cette évolution et les changements qui en découlent pour les entreprises dans notre article dédié :
Avant de lancer des démarches de QVCT, sondez vos collaborateurs sur leurs attentes et leurs besoins. Cette étape est nécessaire pour les impliquer et définir les enjeux prioritaires. Elle peut par exemple reposer sur un baromètre interne. Organisation du travail, contenu des missions, moyens et ressources pour atteindre les objectifs… Les thèmes à aborder sont nombreux !
N’hésitez pas également à associer les instances représentatives des salariés à votre démarche, et à mobiliser vos managers. Ces derniers sont un atout pour relayer les actions menées auprès des équipes.
Le saviez-vous ? Les acteurs du dialogue social peuvent faire appel à Mon Conseil en évolution professionnelle (Mon CEP) pour l’accompagnement des salariés, tout au long de l’année, lorsqu’un souhait d’évolution est formulé par un salarié.
L’hybridation du travail, flexibilité, télétravail, souplesse dans l’organisation… Autant de variables devenues prioritaires. Il ne s’agit pas seulement d’avoir plus de temps libre, mais aussi de préserver sa santé mentale et physique. 3 employés sur 10 souhaitent d’ailleurs avoir la possibilité de bénéficier de davantage de congés (étude « The great realization : monde du travail, le basculement », ManpowerGroup).
L’évolution de la QVT vers la QVCT s’inscrit dans une volonté de prévention accrue des risques psychosociaux, directement liés à l’organisation du temps de travail. En laissant plus d’autonomie et de marges de manœuvre à chacun pour gérer son temps, pour agir sur l’organisation de son travail, vous permettez d’atteindre les buts et objectifs en favorisant l’équilibre bien-être et performance. Une logique qui s’avère gagnant-gagnant : le bien-être des salariés est amélioré et la performance de votre entreprise aussi !
Les managers impactent directement le bien-être de leurs équipes et le cadre de travail : autonomie, responsabilisation, motivation, clarté, feedbacks… De façon globale, encouragez-les à exprimer leur reconnaissance. Valoriser le travail des collaborateurs contribue directement à favoriser leur bien-être.
La QVCT passe aussi par la capacité des managers à se montrer à l’écoute et à faire preuve d’empathie par rapport aux difficultés rencontrées par leurs équipes. La crise sanitaire et ses impacts sur le moral des Français ont laissé des traces. N’hésitez pas à revoir les pratiques managériales pour vous assurer qu’elles reposent sur de la clarté et de la transparence, que ce soit au niveau des décisions, de la rémunération ou encore de l’organisation.
81% des salariés attendent de leurs employeurs des programmes de formation pour maintenir leurs compétences, toujours selon ManpowerGroup. Pour améliorer votre QVCT, créez des espaces d’échanges réguliers pour réfléchir et échanger avec vos équipes sur leurs souhaits d’évolution de carrière, en plus des entretiens professionnels.
Mon CEP vous épaule pour accompagner vos salariés dans ces évolutions et définir avec eux quels sont leurs besoins : formations, VAE , bilans de compétences, mobilité interne… L’apprentissage continu et l’évolution dans les carrières sont synonymes de bien-être et sont des composantes essentielles de votre QVCT !
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